Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
In the nervous light
23 juin 2007

pssschhhhht

Les ombrelles écarlates se sont échappées de mes yeux en une contraction pulmonaire j'ai dansé sur le feu sans attendre les rayons de soleil.
Battements dans les tempes, tant de pertes et si peu d'espoir comme nous rêvions avant j'ai cessé d'y croire avant de prendre la fuite.
Prendre et perdre son temps rire sur les horizons il n'y qu'une seule et même solitude au devant, comme des jeux de mains viles & humaines, c'est sur la petite route que j'ai descendu mon âme un seul coup, bref, et le vent autour m'a porté loin de vous.
Et soudain, alors que l'instant agonisait devant moi les cris se sont envolés, et les gestes effacés un coup de gomme sur l'ardoise brisée et puis, plus rien.
Plus rien au devant au dehors et aux tours; le silence glacé a pris place, et les paroles erronées se sont mises à chanter: j'écoute l'ineffaçable et j'observe à la nuit nos rêves et nos gamineries.
Être vivant.
Être vivant et asseoir les pensées sur une table prendre l'acétone opaline, renverser comme on ne pleure jamais, et  à la lueur d'une cigarette brandir la flamme à tout va, et, dans l'étincelle, regarder l'effroi se rabougrir comme une cendre échappée, regarder l'intérieur qui, hier, battait encore de l'aile, s'envoler à travers la fumée.
Être vivant.
Et puis,





respirer ?



B-S : leine - Thomas Bel

Publicité
Commentaires
Publicité