5 avril 2008
Nocturne Juste.
Enivrée de chairs abruptes,
je frissonne.
Et, à l'épistolaire semblable,
je déploie la chute.
Ici, un pendu, tête énorme,
Plus loin, un revolver en ligne d'impression.
Et quand l'asphalte me fait reine,
Se colle à ma peau et crache de haine,
Je fume.
Par chaque pore, je déploie un oxygène de balafre,
laissant soin à la lugubre respiration d'emplir mon corps.
Il suffit d'un grain de soleil.
Pour qu'à la nuit je m'étale en spasmes.
Et en regrets.
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