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In the nervous light
23 avril 2008

23h23

Sèche et solide, se lie une cascade de fortune. Deux trois lunes, appelées pour l'occasion,
viennent s'accrocher au bas d'un dos brisé en vol;  et l'éternel regret égosillant. Plus qu'un amour, et même.
Comme il est plus d'un toit d'esclave, et plus encore qu'un corps suintant, point de chût, Éros est mort.
Ainsi, aux sangs battent les veines et voix délassées. Quand la tête commence à manger, il est temps de fuir et rompre le temps de l'abstract. Il suffit d'une faim pour qu'à nouveau, tout accapare et flaire, au juste, les envolées minutes d'un soir sans langue.
Et sans vérité.
Puisqu'à tout rompre vient le bref battement, lorsque le cil vient crever l'abcès à la focale en poussière absente, dans les canaux un seul air, qui, déverse acide débonnaire en charge de nous meurtir encore. Et comme le temps rougit avec le corps, casse les amants et panse les plaidoyers bien pensants, il faudrait une rame.
Comme un flot sans escapade, comme un rite sans accroc. Déliée, il est temps à la tromperie.
L'insecte vient toujours ramper à quelques lieues d'ici.
Et seul, reste le déversé.
J'ai menti.

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