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In the nervous light
3 juin 2008

Au coucher d'un matin, l'ascension est rude. Et

Au coucher d'un matin, l'ascension est rude. Et de mille caresse s'enfuient toutes ces rencontres. D'abscès fuyant la dent s'écrase contre ces peaux et demain ne sera plus qu'un jour oublié, si seulement nous pouvions excuser.
Mais nous courrons tous, derrière cette porte ou cette fenêtre, pas le temps pour les pardon, quelques jours suffisent et le vide installé n'aura de cesse que de nous enflammer.
Dire adieu, les obsèques lesbiennes nous attendent au tournant, demain aura oublié et nous avec.
Il ne tarde jamais plus que l'hiver, les rochers et les vagues, le bilan si serein risque cette fois de poignarder, mais enfin, le jeu a toujours été morbide, et ce n'est que maintenant qu'il se dessine vraiment.
Alors, sans omnibuler, il faut continuer la course, gober d'air et de poudre ce qu'il reste à prendre d'ici, trois cent soixante cinq plus tard je mettrai le feu enfin, aspergerai vitriol et flamme sans sexe, rien n'aura d'emprise.
Mais puisque jusque là il faut se garder droit, pas de grimace ni de faux regret, je n'oublie pas MAIS NE CESSE DE VOUS DÉGUEULER.

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