Cause perdue au loin les sourires tapageurs
Cause perdue au loin les sourires tapageurs claquent des dents et
soudain, le vil berceau d’un vent rituel, nous ne fuirons plus jamais le temps
la pièce sombre ni les esquisses printanières. Dans le sourd, une prairie, et
lorsque, aveugle, l’on déclame déboires, rien de plus.
Simple et âpre qu’un rocher en flamme, l’égo va de pair. Et sans doute
noircit et pleure un rivage adolescent ; le reptile sommeille au couché
marin.
Alors l’on se gorge poumons dilettantes sans rêverie aucune, l’espace
est sacrifié, en cadre j’ai tracé rimes de verre, sur chacune de ses parcelles,
je ne perds qu’au levant.
Je ne me souviens d’ailleurs qu’ici, le caillou parsemé et la glotte
au ciel, qu’en dirons nous plus loin ? Il ne semble n’y avoir d’autre que
cette surprise, grande ouverte je remplis de tant de pluie qu’il ne peut plus
jamais être sec au-dedans, jamais délié.
Mais faut il encore se perdre au brouillard suintant de ces cycles, et,
en délits ouverts faudrait il esquinter tuiles et peaux pour y revenir
encore ?
Maintenant les creux réchauffés je n’abandonne pas, je retournerais,
bruit et scandales sans doute, je sais ces rêveries là salvatrices et, endormie,
je n’insisterais plus.
Tard.