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Perdure.
En
espace autant qu'en vide, symbiose altérée d'un simple
son qui dévie, griffant tympan et offre de soi.
Rien
qu'un espace, il supplie, une boite entre deux temps, deux scènes
simplement en rien car les choses s'écourtent et laissent
transparaitre.
Au
fil dansant plume de fumée, les graines s'assemblent et
tournent sans ciller puis fixent narquoises les yeux sous les airs.
Attendre, toujours, espérer une faille ou que le système
disparaisse, avant de partir en d'autres lieux encore, plus tard.
Il
s'agit d'un temps impossible à contrôler, les mains
s'écartent mais n'englobent rien, pourtant on dit réel
contrôlable mais seul le vent répond, il faudrait
tellement de boites pour entourer. Aucune emprise, les terres sont
murs et se dressent sans coupable tout petits autour de toi,
s'empilent et écrasent visages ou paroles, ne laissent aucune
place et s'éternisent. Et comme cela de mornes heures se
débattent sans poursuivre avant, statiques, dressent tout sauf
la voix.
« Please be well »