29 juin
La
chambre est morte, fracturée de travers par trop de pas et de
désertions. Les murs circonflexes semblent maintenant toucher le
sol, les écritures déteignent, laissant à la lumière une ombre
éparse et claire.
Tous les angles sont habités de toiles et l'odeur
des tissus semble lasse.
Dans la lourde atmosphère du dernier soir, quelque chose dans l'air
semble dire aurevoir, pince au cœur puis au nez, il semble bien que
le départ sente.
Ainsi
donc, à la fin, il faut voir, quand tout est vide et que seul le
soleil fait place, relire chaque notes et chaque mois qui ne sont
finalement, que quelques inspirations sèches comme secondes.
Après
l'inventaire, la synthèse,
bientôt
d'une seule vue ne restera que cette image, sans l'odeur ni le son et tout aura disparu.
Finalement,
point de faille ni d'orages sans toit, les draps étaient donc
inutiles.
Au fond, tu sais que c'est moi qui gagne.