#7 (ou escapades nocturnes)

18 août 2006

Je suis devenue la pire de mes angoisses persistantes. Un spectre.
Je crie, crie, et crie encore et personne n'écoute pourtant dieu sait si j'ai la voix qui porte. Je suis un fantôme et je n'ai plus le droit de parler. Ma voix. Dire qu'hier je la controlais encore. Mais tout cela est loin déhà. n'est ce pas ?
Je ne parle pas, je ne vis pas et cela ne change rien au cours des choses. Je n'ai pas à vous le reprocher, au fond.
Tout cela vous l'avez déjà vu et maintent c'est votre vous que vous arpentez.
Mais moi je reste là en travers de la route que je suis sensée traverser. MAIS VOUS NE COMPRENEZ PAS, j'ai peur. Tellement. J'ai peur que l'on m'oublie.
Car on m'oublie.
Même le chez moi n'a aucune importance.
Je suis dépitée devant autant de vide. Vivons le présent ? Très bien : nous sommes la corvée la peur refoulée le discours que l'on interrompt, surtout lorsqu'il vient du coeur.
Tout cela n'a aucune importance, mais dites moi à quoi cela sert DE (le) VIVRE si ce n'est pour partager ?
Taisons nous, spectre, nous avons tant à vivre et.. MAIS OUI C'EST FACILE A DIRE LES MONTAGNES C'EST BIEN CONNU, TOUT LE MONDE LES A GRAVI SANS PEUR SANS CHUTES SANS RIEN.
Que je vive ma vie. Mais laquelle ?
La-quelle ? Je suis a l'aube du premier quart et je ne vois pas plus loin qu'au bout de mes ongles arrachés. Alors, oui, que je vive, ça, je vis. Je suis morte en vivant.
Je m'oublie dans la sollitude, c'est tellement plus famillier.
Je me retourne et regarde alors ce que j'ai fait. Au final, rien. Marion-néant.
Je n'ai pas vécu, j'ai craché. Ah ça! oui! pour cracher du vide, demandez donc je morve sur commande les gars.
Et puis j'ai touché du bout des doigts la stabilité.
Répétez donc ? STABILITE ? Qui cela peut il bien intéresser ? Train-train avide fausses joies de se retrouver apres avoir feint l'attente des mois durant. Mains boiteuses jointes au fond du 33 sans retenues, mais tout cela est FIOLE VIDE, comprenez vous ? Je n'aime pas, plus, jamais, je passionne, hurle et puis regrette.
Marion-néant-schéma en fin de compte. Je tiens à remercier le jury des oscars.
Que faire ? Que dire ? QUE VIVRE ?

Ouais vous êtes déçus parce que finalement je les ai bien ces foutus QUINZE je n'écris pas si bieen OH J'ADORE CE QUE T'ECRIS je ne vis pas si bieeeeeen COMMENT TU FAIS POUR ETRE SI SURE DE TOOOOOOI et mes conseils, mes phrases, mon dépit, sentent la même MERDE que ma vie.

Des fois je me demande si c'es t à vous ou à moi que je parle.