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In the nervous light

14 juillet 2009

Elle est au ventre comme une respiration

Elle est au ventre comme une respiration intérieure, un mouvement las ou peut être désabusé, qui laisse cette étrange soif à la gorge, un vide impossible à combler. Jamais vraiment surprise, puisqu'elle se veut compagne de chaque jour,
elle fait regretter, seul, le monde, et au monde il n'est de rêve que de plaines.
Se peut il s'en défaire comme d'une mue, la poser là où elle traîne, sans plus jamais l'avoir à la vue.

Elle appelle à l'observation et aux vers mais ne résonne jamais vraiment comme il faut, le rythme est rarement à sa place et mes doigts ne trouvent jamais la bonne combinaison. Alors le vide grandit à nouveau, déchire tant de parois qu'il est difficile de respirer sans se brûler la gorge, et entraîne la désertion.

Il doit être question de fardeau humain, un écho aux rêveries inutiles qui grignotent chaque part de la raison. Alors je sais pourquoi les pères veulent la mort, car elle n'est que vue, plus jamais sensation.
Spleen cynique citronique, par à coups annonce la vie, la déroule finalement de points en chutes, et ma tête ne cesse de tourner.

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1 juillet 2009

maison sur fond blanc

   

    Les sombres exaltations des temps déjà perdus riment faux et se font pourtant nécessaires. Etre ici, encore quelques minutes, quelques nuits épaisses devient plaisir car.
Là où l'air est apprivoisé ne reste que du véritable, en sourd bloc de poudre, subsiste un corps invisible,
impossible à envoler.
   
    Le toit se finit en une ligne diffuse au couchant, si on regarde près on peut y voir des ombres brillantes s'animer, et quand on lève le doigt pour les sentir,
déjà la nuit.
Au fond, tout ressemble à quelques lignes qui s'affrontent en perspective, et qui à l'oeil clignant s'aplanissent sur fond très clair.
Ma maison en tas de traits fins, brille dans le blanc palais des souviens-toi, disparait au fur et à mesure que j'écris, déjà la cendre sur mes doigts.

29 juin 2009

29 juin

La chambre est morte, fracturée de travers par trop de pas et de désertions. Les murs circonflexes semblent maintenant toucher le sol, les écritures déteignent, laissant à la lumière une ombre éparse et claire.
Tous les angles sont habités de toiles et l'odeur des tissus semble lasse.
Dans la lourde atmosphère du dernier soir, quelque chose dans l'air semble dire aurevoir, pince au cœur puis au nez, il semble bien que le départ sente.
Ainsi donc, à la fin, il faut voir, quand tout est vide et que seul le soleil fait place, relire chaque notes et chaque mois qui ne sont finalement, que quelques inspirations sèches comme  secondes.
Après l'inventaire, la synthèse,
bientôt d'une seule vue ne restera que cette image, sans l'odeur ni le son et  tout aura disparu.
Finalement, point de faille ni d'orages sans toit, les draps étaient donc inutiles.

Au fond, tu sais que c'est moi qui gagne.

3 juin 2009

Eh bien encore ces mêmes routes, ces mêmes


Eh bien encore ces mêmes routes, ces mêmes confinements,
en cycle venimeux la boucle se détend  et alors quantifier le reste à tuer devient épique.
L'espace grandit mais ce doit être une question d'instinct, il semble au corps que rester ne rime pas,
des rêveries inutiles reste cet insoutenable désir de fusionner, et pour cela, qu'est ce qui compte.
De beaux mots pour de belles paroles, encore faut il percer à jour et laisser partir.


 


9 avril 2009

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Garçonne, tu ne jouis que des images en situation mais de regards ou d'intérêt, rien ne se dévoile. Condition nement en boule portée à l'ombre, fœtale ou plis regains, rien de plus que ce nom. Déçue? Tu ne saurais être autrement, en cœur la bouche se vomirait et le corps en outil avant danger ne pourrait survivre. Ainsi va le monde, dirait on, et ce n'est pas ma faute se semble suffire à lui même. Alors.

Pas de plainte ou de frisson aigu, seule la simple écorchure d'ego grossier, meurtri, gonflé et brulant, et il paraît que les saignées ne lui rendent pas forme normale. Mais que veux tu.

Qu'un soi ainsi sache te convaincre, de toute façon, il n'y a d'autre issue.

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7 avril 2009

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Avant d'être ici, j'étais sourde, muette, impossible à la vue ou a l'imagination. Le problème, c'est de l'être restée. Construire du vide sous prétexte d'un sensible n'ouvre aucune porte. Il s'agit de trouver le système idéal qui à défaut de recréer, accouche une pensée sincère dans son entièreté, sans bribes ni poussière en son sein, simplement ici.
Comme ça.
Comme l'oiseau qui rentre dans la chambre l'espace d'une seconde, ne formant qu'une ombre planante et potentiellement meurtrière aka psychose d'un temps déjà lointain.
Non pas se faire voir mais faire voir, une fois pour toutes, plonger les visages dans la mare pleines de fluctuations intestines, d'une seule main faire voir, faire comprendre l'obsédante machine à idée.

Mais sans but, point d'entourage, point d'yeux fixés passion, car finalement, servir un morceau de soi en soi pour rien n'est pas une perspective enrichissante.
Apporter, donc. Apporter quelque chose, et être seul. Dans l'immense vague de créateurs venus de toutes parts, prendre le bon moment, l'inspirer d'original et le laisser mariner encore un peu pour qu'il soit intouchable. Faire voyager en quelques pages, feuilles, minutes, avec du sain pour un futur dit cabossé. C'est à dire, être témoin. Si la prétention ne se trouve dans l'apport de solution miracle, elle réside en cela. L'œil, tant qu'il est ouvert, se doit de communiquer ce qu'il voit, toujours, à tout instant, pour que d'autres à leur tour puissent conserver une bribe, une vague idée, et qu'ainsi le sensible devienne autre que soi.

Ah, construction contrôl(é)e.

De vagues passions au loin qui au cœur de la campagne, ne disent finalement plus grand chose.

Ferme ta gueule, je bourgeonne.

7 avril 2009

CONSTRUCTION CONTROLE

Clair obscur, les dizaines sont millénaires, en affres temporelle, synonymes d'un temps déjà passé, aussi rapide que le clair. Frontière minime, rencontre inadéquate où l'espace se ferme d'une seule vue, pour tant de moments.

Coupure.

Première vue. L'homme se pend. Vendu, obsolète ou passé de vie.

Quelques bulles en guise d'adieu, dernier symbole.  Au même moment, un être est créé, un rayon brule la peau d'un autre gisant en pleine rue.

Coupure.

Les yeux fermés, il revoit l'instantané prise de vie le jour d'avant. L'automne a coulé depuis, quelques ponts ont du perdre en poussière, ainsi qu'en temps. Sa mère disait, tout s'écroule, c'est une question de timing. A défaut de chronométrer, il s'est dû oubli.

Coupure.

Point de réveil. Les yeux endormis voient pis que tout et s'étonnent tant qu'ils se réveillent. En clignement de cil, on voit en plus des ombres les mouvements des mouvements. Au détour de la vie réelle, les quelques secondes quotidiennes se devraient aussi fortes qu'un crépuscule.

Coupure.

Chercher la plage.

Coupure.

Chercher la plage.

5 mars 2009

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Perdure.

En espace autant qu'en vide, symbiose altérée d'un simple son qui dévie, griffant tympan et offre de soi.
Rien qu'un espace, il supplie, une boite entre deux temps, deux scènes simplement en rien car les choses s'écourtent et laissent transparaitre.
Au fil dansant plume de fumée, les graines s'assemblent et tournent sans ciller puis fixent narquoises les yeux sous les airs. Attendre, toujours, espérer une faille ou que le système disparaisse, avant de partir en d'autres lieux encore, plus tard.
Il s'agit d'un temps impossible à contrôler, les mains s'écartent mais n'englobent rien, pourtant on dit réel contrôlable mais seul le vent répond, il faudrait tellement de boites pour entourer. Aucune emprise, les terres sont murs et se dressent sans coupable tout petits autour de toi, s'empilent et écrasent visages ou paroles, ne laissent aucune place et s'éternisent. Et comme cela de mornes heures se débattent sans poursuivre avant, statiques, dressent tout sauf la voix.

« Please be well »

22 février 2009

persistance rétinienne

Comme une branche morte, tombée sur de paisibles lacteuses, autour desquelles des cadavres gigotent, scintillent cadence et reflètent plat de lune. Une note, crépuscule désormais, les finitudes rougissent et laissent derrière elles leurs venteuses progénitures.
Un cri s'y perdrait, rien ne peut être plus semblable à cet instant, plus éphémère. Un battement de cil et le béton se liquéfie à nouveau, les dents se cassent ou se creusent, et sinequanone la musique s'arrête.

 

Il faudrait perdre en temps réel chaque persistance, contourner chaque flou en mouvement et peindre ici l'exquis suicide du temps. Ne laisser aucune miette, que chaque réflexion trouve sa sœur, en crin de symétrie parfaite, mais simple la pensée peut s'y résoudre.

 

 

Chaque parts.

 

 

 


18 janvier 2009

maintenant ?je prend ma pilule à l'heure, mes

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maintenant ?
je prend ma pilule à l'heure, mes ennemis ne sont pas plus malsains que des copeaux friables, les excavations se voient mieux après jours, je parle plus aux vitres et aux images qu'aux vivants.
et pourtant, rien n'a jamais été aussi flou que les autres possibles.

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