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In the nervous light
7 avril 2009

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Avant d'être ici, j'étais sourde, muette, impossible à la vue ou a l'imagination. Le problème, c'est de l'être restée. Construire du vide sous prétexte d'un sensible n'ouvre aucune porte. Il s'agit de trouver le système idéal qui à défaut de recréer, accouche une pensée sincère dans son entièreté, sans bribes ni poussière en son sein, simplement ici.
Comme ça.
Comme l'oiseau qui rentre dans la chambre l'espace d'une seconde, ne formant qu'une ombre planante et potentiellement meurtrière aka psychose d'un temps déjà lointain.
Non pas se faire voir mais faire voir, une fois pour toutes, plonger les visages dans la mare pleines de fluctuations intestines, d'une seule main faire voir, faire comprendre l'obsédante machine à idée.

Mais sans but, point d'entourage, point d'yeux fixés passion, car finalement, servir un morceau de soi en soi pour rien n'est pas une perspective enrichissante.
Apporter, donc. Apporter quelque chose, et être seul. Dans l'immense vague de créateurs venus de toutes parts, prendre le bon moment, l'inspirer d'original et le laisser mariner encore un peu pour qu'il soit intouchable. Faire voyager en quelques pages, feuilles, minutes, avec du sain pour un futur dit cabossé. C'est à dire, être témoin. Si la prétention ne se trouve dans l'apport de solution miracle, elle réside en cela. L'œil, tant qu'il est ouvert, se doit de communiquer ce qu'il voit, toujours, à tout instant, pour que d'autres à leur tour puissent conserver une bribe, une vague idée, et qu'ainsi le sensible devienne autre que soi.

Ah, construction contrôl(é)e.

De vagues passions au loin qui au cœur de la campagne, ne disent finalement plus grand chose.

Ferme ta gueule, je bourgeonne.

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Commentaires
H
je relis ce texte encore, et purée marion il est vraiment génial.
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